Prochaine étape: se débarrasser des couches!

02avril
2024

Prochaine étape : se débarrasser des couches?

L’arrivée des beaux jours donne envie à chacun d’alléger le quotidien… Et si c’était le bon moment pour questionner l’usage des couches? Etes-vous prêt à accompagner votre enfant dans cette nouvelle étape ?

L’été semble une période propice pour ne plus porter de couches. Mais ce qu’on appelle - à tort - “l’acquisition de la propreté” ne se décide pas ! Si votre enfant a 2 ans, 2 ans ½, bientôt 3 ans, il a peut-être acquis la maturité nécessaire pour contrôler ses sphincters, ces muscles qui permettent d’ouvrir et fermer vessie et anus. Cette acquisition psychomotrice dépend de sa maturation physiologique et neurologique. Il faut que l'enfant soit prêt à la fois physiquement et psychologiquement. Pas moyen d’accélérer le processus : Tout comme la marche, il s’agit d’une étape du développement de l’enfant qui survient, de façon naturelle et spontanée.

Pour aller sur le pot, laissons venir le moment !

Nos grand-mères, et leurs mères avant elles, nous expliquaient que lorsqu'un enfant sait monter un escalier ou grimper à une échelle, c’est le bon moment…

Notre croyance de parent, attentif au qu’en dira-t-on, espère que les couches ne seront plus qu’un souvenir lors de la rentrée à l’école maternelle… Rappelons qu’en France, aucun texte réglementaire ne conditionne l’accès à l’école à l’acquisition de la propreté.

Nous a été rapporté que cette étape, dans certains cas, s’est franchie très simplement et très rapidement, en seulement un week-end… Mais notre instinct de parent en formation continue nous dit qu’une fois encore, notre patience et persévérance sont en jeu. Laissons venir le moment…

Pour accompagner son petit et l’aider à devenir autonome,

voici quelques questions et pistes de réflexion :

> on n’a pas “envie” d’aller aux toilettes, on en a “besoin”. Oui, c’est un besoin physiologique, un processus instinctif. Forcer le bébé et l’enfant plus tard (“va faire pipi avant de monter dans la voiture, on va rouler longtemps…”) n’est pas souhaitable. Certains spécialistes remarquent que, comme pour le phénomène de satiété avec l’appétit, le besoin de miction peut être perturbé par des injonctions extérieures. Place donc au ressenti : L’adulte propose à l’enfant d’aller sur le pot mais sans imposer. L’enfant, lorsqu’il est prêt, repère lui-même ses propres sensations et se régule.

> on n’inculque pas “la propreté” faisant passer son enfant d’un état de “sale” à “propre”. Dans notre langage quotidien d’ailleurs, notre façon de désigner la saleté est souvent mauvaise : “ne touche pas, laisse ça par terre, c’est caca !”

Les commentaires liés aux matières fécales ne sont pas non plus les bienvenus “oh le joli cadeau !” “oh, mais ça pue !” En vérité, c’est juste biologique, ni moche, ni sale, ni bien, ni mal.

 

Prochaine étape: se débarrasser des couches!

Nouvelles habitudes, nouvelles attitudes

L’enfant acquiert généralement la propreté diurne avant la propreté nocturne. Lorsque les couches sont sèches pendant plusieurs heures de suite, c’est un signe ! Mais chaque enfant évolue à son rythme et appréhende les changements à sa façon. Il faut qu’il soit d’accord de se séparer de ses protections et d’adopter de nouvelles habitudes.

 

Si l’enfant est volontaire, l’idéal est de choisir une période calme (pas de déménagement, pas de nouvelle naissance…) Les vacances d’été semblent propices à la mise en place de changements : rythme de vie différent, envie de s’habiller de façon légère, facilité à nettoyer et faire sécher…

 

L’utilisation du pot peut être expliquée par la mise à disposition de livres.

La première étape, simple à franchir, est d’utiliser des couches-culottes, faciles à mettre et à retirer par l’enfant lui-même. Voire, si l’enfant l’accepte, de l'habiller avec une culotte ou un slip. Au moment de se vêtir et de se changer, on lui demande s’il veut mettre une couche-culotte ou une culotte. Dans le même temps, on limite l’usage de la table à langer pour changer l’enfant alors qu’il se tient debout.

Pour se familiariser facilement avec le pot, il faut le choisir stable et confortable, et que l’enfant puisse, assis dessus, poser ses pieds au sol. Le pot doit être facilement accessible et installé dans un endroit qui respecte l’intimité de l’enfant.

Il est possible d’instaurer certains rituels pour rythmer la journée, par exemple proposer (sans imposer) le pot le matin, après les repas, avant la sieste ou avant le bain.

Il s’agit ensuite de féliciter l’enfant lorsqu’il accepte d’y aller, mais de ne pas manifester de déception lorsqu’il refuse. Veillons à ne pas mettre l’accent sur les petits accidents - de toute façon, ça séchera rapidement avec ce soleil - et puis, on encourage… enfant et parents !

 

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